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De 6h à 13h sur la place Clemenceau.
De 6h à 18h sur le square Alfred Boucher.
Marché du samedi : fruits, légumes, spécialités savoyardes...
De 6h à 13h sur la place Clemenceau.
Aux portes du parc naturel régional du massif des Bauges, en Savoie, la commune d'Aix-les-Bains côtoie les côtes sauvages du plus grand lac naturel d'origine glaciaire de France, le lac du Bourget.
L'exploitation et l’utilisation des eaux thermales s'inscrit dans le patrimoine historique et culturel de la ville. Cette activité dévoile ses bienfaits au cœur d'une nature généreuse.
Aix-les-Bains, ville au charme romantique, à inspiré Lamartine dans bon nombre de ses poèmes.
CURIOSITÉS NATURELLES
La grotte des Serpents. — Elle est connue sous ce nom, parce qu’on prétend qu’elle était fréquentée autrefois par un grand nombre de serpents, qu’y attiraient la chaleur des eaux. Ou en rencontre encore par intervalles, mais ils ne sont pas dangereux ; et les enfants du pays, qui les chassent, s’amusent à les montrer aux étrangers. La grotte est à quelques centaines de pas au-dessous du jardin Chevalay. On y pénètre d’abord debout, mais à une certaine distance, il faut se courber et ramper pour avancer. On entend distinctement alors le bruit d’un courant d’eau. En hiver, les vapeurs qui s’exhalent de la source s’élèvent en forme de brouillard, qu’on aperçoit à une grande distance.
Le docteur Dacquin raconte qu’ayant pénétré dans une ouverture au niveau du terrain, il entendit un bruit semblable à de l'eau qui se précipite, qu’il fut arrête soudain par le peu de développement du passage, et surtout, par le haut degré de vapeurs qui le suffoquaient, et qui le forcèrent à sortir précipitamment.
Le puits d’Enfer. - C’est une grotte qui se joint à celle des Serpents. Il faut un certain courage pour y descendre. On se sert d’une échelle de 8 à 9 pieds ; puis il se présente une seconde ouverture où il faut également descendre à l’aide d’échelons. Un guide vous accompagne, muni d’une lampe, qui ne jette qu’une pâle lueur au milieu des brouillards humides dont ces souterrains sont remplis. L’eau qui bouillonne répand des vapeurs suffocantes de 30 à 35 degrés de chaleur. Tous vos vêtements sont bientôt imprégnés d’humidité. On ne peut se défendre d’un vif sentiment de crainte, lorsque le guide agite la torche qu’il tient en mains, et qui menace souvent de s’éteindre. Il y a quelque temps que lord Seymour essaya de pénétrer jusqu’à l’extrémité de ce souterrain ; mais bientôt il revint, les vêtements en lambeaux, et presque asphyxié.
La grotte de Mouxy se trouve non loin d’Aix-les-Bains ; elle a plusieurs soupiraux ou ouvertures. Le premier est de forme ronde et a environ 4 pieds de circonférence et 3 de profondeur. Il sort de ce soupirail une légère vapeur. Le thermomètre placé à cette ouverture monte en quelques minutes de plusieurs degrés. Au troisième soupirail, large d’un pied sur 4 de longueur et 5 de profondeur, on est frappé d’un volume considérable de vapeurs chaudes et humides qui s’en exhalent. En hiver, la neige qui l’entoure fond à un pied de distance. On a remarqué que la glace ne se formait jamais autour de cette grotte, et que les arbres et les arbustes à racines pivotantes y périssaient au bout de quelques années.
Le Cul-de-Lampe est un réservoir naturel qui s’élève à côté des Thermes-Berthollet. Il est situé dans une grotte circulaire de 10 pieds de diamètre. Là sont entassées les boues thermales déposées par les eaux d’alun. Ces eaux ont un degré de chaleur au-dessus des eaux de soufre ; elles se refroidissent lentement, et offrent alors un phénomène remarquable. En effet, un volume d’eau commune, dit M. le comte de Fortis, égale à celui d’un bain porté au degré d’ébullition (de 70 â 80 degrés de Réaumur / 80° réaumur = 100° celcius), se refroidit au bout d’une heure, tandis que les eaux thermales, disposées à quatre ou cinq heures du soir, sont encore, le lendemain matin, au degré convenable pour le bain.
L’eau de soufre donne à l’argent une teinte cuivrée. Cette couleur s’efface par le frottement. La faïence, soumise à l’action de cette eau, prend une couleur de bronze. M. Dacquin a remarqué que l’eau d’alun ranimait les végétaux et rendait aux plantes tout leur éclat. Saussure, qui visitait les eaux d’Aix en 1790, a confirmé l’opinion répandue dans le pays que le bassin des eaux thermales renferme des animalcules vivants, Voici ce qu’il rappelle dans son voyage aux Alpes, tome III.
« Malgré la chaleur de ces eaux on trouve des animaux vivants dans les bassins qui les reçoivent. J’ai reconnu des rotifères, des anguilles et autres animaux infusoires. J’y ai même découvert en 1790 deux nouvelles espèces de tremelles douées d’un mouvement spontané On peut voir leur description dans le Journal de physique de 1790. »
Un autre phénomène particulier aux eaux de soufre, et qui a longtemps excité l’attention des savants, est celui qu’elles ont présenté aux tremblements de terre de Lisbonne en 1755, et de la Calabre en 1783. On vit les sources se refroidir, se troubler, se couvrir d’écume blanchâtre, tandis que les eaux d’alun restèrent dans leur état normal. On sait l’espace qui sépare Aix de Lisbonne. Par quels canaux souterrains la commotion a-t-elle pu s’étendre ? C’était là le problème à décider. En 1822, une secousse se fit sentir depuis la chaîne du Mont-Blanc jusqu’au-delà de la ville de Lyon, agitant dans son passage, de quelques secondes, les bassins d’Aix-les-Bains et de Chambéry. Les sources sulfureuses offraient alors les mêmes phénomènes observés un demi-siècle auparavant ; elles se troublèrent et se refroidirent pendant un assez long espace de temps, puis se couvrirent à leur surface d’agglomérations cendrées, gélatineuses dont on peut voir encore quelques échantillons dans les magasins de rétablissement, et dans quelques cabinets de curieux, qui les emportèrent pour en enrichir leurs collections.
Lac du Bourget : En quittant Aix et ses monuments, les regards se portent d’eux-mêmes sur le Lac du Bourget, dont la belle perspective remplit au nord l’ouverture de ce cercle de montagnes qui vous environne. On voit de là ce lac dans toute sa longueur, depuis le Bourget et l’escarpement effrayant de Bordeaux, qui serait au besoin un autre rocher de Leucate ou de Meillerie, jusqu’à la Tour de Châtillon. Cette plaine d’azur fait une agréable interruption dans ce cadre de rochers, qui semble s’ouvrir pour laisser échapper la vue avec les eaux qui s’y précipitent. Le lac du Bourget est abondant en excellents poissons de toute espèce, et surtout en lavarets. Ses eaux se dégorgent dans le Rhône par le canal de Savière, ce qui établit une communication directe avec la Méditerranée.
Plus loin est la Fontaine de Merveilles si vantée dans la contrée. Son eau capricieuse s’échappe quand on s’y attend le moins, au travers du buis, du capillaire, du lierre et du scolopendre ; ce n’est d’abord qu’un petit courant fort paisible dont on s’approche avec sécurité ; mais bientôt l’eau augmente et vous entoure. Tout à coup on entend un murmure sourd, le filet est rompu, il cesse de couler, la fontaine retire son onde. D’autres fois la nymphe se joue impitoyablement des fatigues et de la patience des voyageurs ; on a traversé péniblement le lac, on a gravi la côte, on est pressé de retourner, on attend... La quinteuse retient ses flots captifs et les refuse obstinément aux vœux des spectateurs ; il faut partir sans avoir rien vu, sous peine d’être surpris par quelque orage ou par la nuit, qui, ce jour-là, semble accélérer son retour.
Le P. de Challes a publié un petit écrit sur cette fontaine ; MM. Pictet et Lefort l’ont décrite et ont essayé d’en expliquer le phénomène dans le journal de Genève au 16 janvier 1790.
Le Parc Naturel Régional du Massif des Bauges est classé au patrimoine mondial de l'UNESCO. Il a obtenu, en 2011, le Label Geopark.
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